Deux jeunes qui traversent le confinement de manière positive

| Dit artikel past in een opdracht voor studenten uit het derde jaar met als onderwerp zoom sur le bien-être.

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Charlotte (22 ans) et Aaya (18 ans) sont deux jeunes étudiantes qui essaient d’être optimistes et positives en cette période bizarre. Nous les avons rencontrées au début du mois de novembre pour parler de la façon dont elles passent le confinement.

En mars, le premier confinement a été annoncé. « C’était très bizarre la première fois. C’était quelque chose de nouveau et je devais m’adapter », dit Aaya. En octobre, quand le deuxième confinement a commencé, Aaya se sentait déjà plus préparée: « On sait déjà un peu comment ça va se passer. J’espère que ça va durer moins longtemps et qu’ils peuvent trouver un vaccin en mars 2021. »

Un sommeil perturbé

Les deux filles se posent beaucoup de questions. Parfois, cela empêche Aaya de dormir: « Quels obstacles est-ce qu’on devra encore surmonter? Quand pourra-t-on revivre normalement, sans porter de masques et sans devoir respecter les règles de distanciation? Est-ce que moi-même je suis assez forte, mentalement, pour continuer? Ce sont des questions qui me passent par la tête au lit. »

Charlotte, quant à elle, souligne qu’elle peut dormir plus longtemps, car elle n’a plus de trajets à faire vers le campus: « Je suis presque toujours à la maison, donc je ne perds pas de temps et d’énergie à aller à l’école par exemple. » Mais son sommeil n’est pas de bonne qualité: « J’ai besoin de plus de temps pour arriver à dormir parce que je ne bouge pas beaucoup par rapport à la période avant le virus. »

Charlotte & Aaya

Les cours à distance 

Les circonstances pour se concentrer sur le travail scolaire ne sont pas toujours idéales. « Parfois on a plus de temps à accorder à nos travaux, mais il est plus difficile de se concentrer quand on ne peut pas voir beaucoup de personnes. On a la télévision juste à côté, donc c’est parfois séduisant », raconte Charlotte. C’est aussi dur pour Aaya: « L’année passée, c’était pendant quatre mois qu’on a dû suivre des cours en ligne et donc qu’on n’a pas eu de feedback des profs en live. Heureusement, c’est mieux maintenant. »

Les contacts sociaux

Ce qui revient dans les conversations avec les deux filles, c’est le manque de contacts sociaux. « Je trouve dommage que je ne puisse pas sortir avec mes amies comme en temps normal. Cela me manque de pouvoir découvrir de petits restaurants avec elles », raconte Charlotte.

Les contacts sociaux manquent aussi beaucoup à Aaya, qui se considère comme une personne sociable et extravertie: « Je trouve très triste qu’on ne puisse pas voir notre famille, surtout mes grands-parents. C’est lourd parce que je suis jeune et j’ai donc moins de risque d’être fort malade, mais je pourrais être porteuse du virus. Ils me manquent tellement. »

Rester positif

Aussi dur que ça puisse l’être, les deux filles essaient de traverser le confinement de manière positive. Aaya essaie de rester optimiste: « J’essaie de ne pas lâcher car il faut continuer dans la vie. Tout le monde traverse la même période et c’est donc difficile pour tout le monde. »

Charlotte cherche des manières de passer le temps agréablement: « Je téléphone à mes amies tous les jours et dans les vidéoconférences, on trouve des activités pour s’occuper. Par exemple, on fait des chorégraphies de danse. »

Je trouve très triste qu’on ne puisse pas voir notre famille

Elle souligne combien il est important pour elle de continuer à vivre: « Je prends mes précautions, mais en même temps, je vis, parce que je pense que si on ne profite pas de la vie, c’est vraiment trop dur. On verrait plus de drames, par exemple des suicides ou des dépressions. »

De auteur

Amber Scheerlinck

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Melomaan in hart en nieren.